Tout savoir sur l’Assurance-Vie

Assurance vie par Cashing
📌 L’assurance-vie est un produit d’épargne avantageux tant pour soi que pour une succession
📌 L’assurance-vie propose une part de capital garanti (fonds euro et eurocroissance) et une part de capital soumise aux aléas des marchés financiers (unités de compte).

L’assurance-vie est l’un de placements financiers préféré des épargnants. Elle permet de transmettre un capital ou une rente, mais aussi de se constituer une épargne qui peut fructifier au gré des intérêts reçus. Il s’agit d’une épargne qui est disponible à tout moment. En outre, on peut détenir autant d’assurances-vies qu’on veut, chez autant de bancassureurs qu’on le souhaite, sans limite de montant.

Sommaire

Définition d’une assurance-vie

Une assurance-vie est un contrat d’épargne. Il peut-être monosupport (les fonds sont investis uniquement sur le “fonds euro” ou le “fonds euro-croissance”) ou multisupports (les fonds sont investis en partie sur le “fonds euro” et/ou “fonds euro-croissance” et en partie sur des “unités de compte”).

Composition de l’assurance-viePrésentationAvantagesInconvénients
Fonds en eurosSupport d’épargne sécurisé de l’assurance vie. Il génère des intérêts chaque année qui viennent s’ajouter au capital initial. Ils généreront donc également des intérêts les autres années et ainsi de suite. – Fonds garanti en capital (pas de risque)
– Intérêts capitalisés
– Intérêts qui varient chaque année, selon la performance du fonds ;
– Rendement faible ;
– Certains assureurs limitent la part du fonds en euro (%age de l’investissement sur l’assurance-vie ou montant investi)
Fonds euro-croissanceSupport qui promet des rendements plus élevés qu’un fonds en euros et proches des performances des supports en unités de compte. Mais le fonds n’est garanti qu’à échéance (minimum 8 ans) – Fonds garanti en capital (pas de risque), mais sous 8 ans min.
– Rendements a priori plus élevés que les fonds en euro
– Le fonds n’est garanti en capital qu’à partir de 8 ans au minimum
Unités de compte (UC)Supports d’investissement soumis aux aléas des marchés financiers. – Plus de rentabilité mais plus de risques
– Nombreux supports au choix : actions, obligations, produits monétaires, etc.
– Risque de perte en capital
– Soumis aux aléas des marchés financiers
Tableau comparatif des éléments composant une assurance-vie

Qu’est-ce qu’un fonds en euro ?

Le fonds en euro est un fonds dont le capital est garanti par l’assureur. La composition du fonds en euro varie d’un assureur à l’autre. C’est pour cette raison que les intérêts annuels varient d’un assureur à un autre.

Les assureurs proposent un ou plusieurs types de fonds en euro, dont la rentabilité varie en fonction de la composition qu’ils en ont faite :

  • Classique (ou “prudent”). Les placements de l’assureur se font à plus de 75% sur les produits les plus sûrs, les obligations (emprunts d’état, de grandes entreprises, etc.). Le rendement est généralement plus faible.
  • Diversifié (ou “équilibré”). Les placements de l’assureur sont mélangés entre produits plus sûrs (obligations) et produits plus friables (actions des marchés financiers, immobilier, etc.)
  • Dynamique (ou “opportunité”). Les placements de l’assureur sont plus risqués. Généralement, pour accéder à ce fonds euro, l’assureur vous impose d’investir un pourcentage minimum dans des Unités de Compte (au capital non garanti).

Qu’est-ce que le fonds euro-croissance ?

A mi-chemin entre fonds en euro et unités de compte, le fonds euro-croissance promet un capital garanti mais uniquement à échéance (minimum 8 ans). Il se veut également a priori plus rentable qu’un fonds euro traditionnel.

Que sont les Unités de Compte (U.C.) ?

Les Unités de Compte sont les supports sur lesquels vous investissez. Vous pouvez en choisir autant que vous voulez dans les types que vous voulez : actions, obligations, immobilier, produits monétaires, etc.

Ces Unités de Compte sont soumises aux aléas du marché. Votre capital n’est donc pas garanti.

Comment composer son contrat d’assurance-vie ?

Profil investisseur

Votre profil d’investisseur correspond à vos connaissances et aux risques que vous souhaitez prendre pour votre placement.

Tout assureur (que ce soit dans une bancassurance physique ou en ligne) a l’obligation de vous questionner afin d’établir votre profil investisseur. De ce profil découlera les investissements qui vous sont conseillés (répartition Fonds en euro / Unité de Compte, types de produits les moins risqués sur lesquels investir en Unités de Compte, etc.) .

Plus vous êtes novices, plus on vous proposera une répartition de votre assurance-vie au risque moindre (et donc au rendement moins élevé). En revanche, les investisseurs aguerris au profil plus dynamique, pourront prendre davantage de risques dans leur placement (donc avec un risque optimal de perte en capital), mais avec des rendements potentiellement plus élevés.

Gestion libre ou gestion déléguée du contrat

Il existe 2 types de gestion pour votre contrat d’assurance-vie :

  • La gestion libre : c’est vous qui gérez l’intégralité de votre contrat. Vous choisissez sur quels supports investir, vous pouvez faire des arbitrages (opérations d’achat/vente de fonds) à tout moment, etc. Bref, vous gérez votre contrat comme bon vous semble
  • La gestion déléguée (ou pilotée ou sous mandat) : vous confiez la gestion de votre contrat d’assurance-vie aux experts de la bancassurance choisie (qui peuvent mandater des sociétés de gestion spécialisées). Cette gestion déléguée n’est évidemment pas gratuite. Mais bien souvent, cela est rentable puisque votre assurance-vie est optimisée et affiche des résultats supérieurs à ceux qu’elle aurait eu en gestion libre. Cette gestion est établie en fonction de votre profil et de votre stratégie d’investissement (niveau de risque accepté et horizon de placement) :
    • Mandat “prudent” : conseillé aux débutants et aux seniors
    • Mandat “diversifié” : conseillé aux investisseurs avertis dont l’horizon de placement est 8 à 10 ans
    • Mandat ‘dynamique” : conseillé aux investisseurs aguerris qui acceptent les gros risques

Comment bien choisir son assureur ?

Le choix d’un assureur doit se faire selon plusieurs critères :

  • Fiabilité : ne souscrivez pas de contrat n’importe où. Assurez-vous de la fiabilité et de l’expertise de votre assureur.
  • Notoriété : privilégiez les enseignes connues et reconnues et surtout expertes dans le domaine. Consultez les avis de clients réels (positifs et négatifs).
  • Offres : quels choix s’offrent à vous dans les types de contrat ? Les unités de compte proposées ? Le conseil ? La gestion de votre contrat ?
  • Frais imposés : étudiez les frais qui vous seront imputés tels que les frais d’entrée et de versement + les frais de gestion annuels + les frais d’arbitrage + les autres frais éventuels (gestion sous mandat)
  • Rentabilité des contrats : quels résultats affichent les contrats en euros de ces assureurs par rapport à la concurrence ? Comment cela évolue-t-il années après années en fonction du contexte économique ?

Quelle est la fiscalité de l’assurance-vie ?

Si l’assurance-vie est tant plébiscitée par les épargnants, c’est parce qu’elle offre des avantages fiscaux non négligeables. Toutefois cette fiscalité peut rapidement devenir compliquée en fonction de l’ancienneté du contrat, des dates de versement, etc. Ainsi, avant toute opération de rachat (récupération de votre argent), contactez votre conseiller afin de savoir quelle fiscalité s’applique et de savoir ce qui vous sera la plus avantageux.

La Flat Tax

La flat tax se compose d’un taux forfaitaire d’impôt sur le revenu de 12,8 % et des prélèvements sociaux au taux global de 17,2 %.

Ces prélévements sociaux concernent désormais aussi bien les Fonds en Euros (le prélévement se fait automatiquement chaque année sur les intérêts perçus) que les Unités de Compte (le prélévement sur les intérêts se fera au moment des arbitrages ou du rachat). Il s’agit d’un prélévement de 17,2% sur les intérêts.

Depuis le 1er janvier 2018, quelque soit l’ancienneté des contrats, tous les produits sont imposés à la Flat Tax sur les plus-values générées par les versements effectués après le 27 septembre 2017.

Avantages en fonction de l’ancienneté

  • Avant 8 ans : les rachats ne sont désormais plus pénalisés.
  • Après 8 ans :
    • les contrats de moins de 150 000 € subissent une taxation au taux forfaitaire d’impôt sur le revenu réduite (7,5 % au lieu de 12,8 %).
    • il y a un abattement sur les plus-values retirées après 8 ans de détention du contrat (4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour les couples soumis à une imposition commune).

Succession et assurance vie

Le capital versé à un bénéficiaire désigné au titre d’un contrat d’assurance-vie échappe en principe aux droits de succession (article L132-12 du code des assurances) sauf s’il est réintégré à l’actif successoral par suite de l’application de l’article 757 B du Code général des impôts (CGI) relatif aux primes versées après 70 ans.

La loi TEPA de 2007 exonère les contrats souscrits au profit du conjoint ou du partenaire de Pacs, de certains organismes sans but lucratif et, sous certaines conditions, les contrats souscrits au profit des frères et sœurs. 

En l’absence de bénéficiaire désigné ou lorsque d’autres bénéficiaires ont été désignés l’assurance-vie entre dans l’actif successoral. Les sommes sont imposables aux droits de succession habituels.

Date de souscription du contrat d’assurance-vieAge lors du versementVersements antérieurs au 13/10/1998Versements postérieurs au 13/10/1998
Avant le 20/11/1991ToutExonérationAbattement de 152 500 € par bénéficiaire :
> Au-delà, prélèvement de 20 %.
> 31,25 % sur la fraction supérieure à 700 000 € (après abattement).
Après le 20/11/1991 Avant 70 ansExonération Abattement de 152 500 € par bénéficiaire :
> Au-delà, prélèvement de 20 %.
> 31,25 % sur la fraction supérieure à 700 000 € (après abattement).
Après le 20/11/1991 Après 70 ansDroits de succession (après abattement de 30 500 €)Droits de succession (après abattement de 30 500 €)
Fiscalité s’appliquant sur les contrats d’assurance-vie sauf pour les contrats souscrits au profit du conjoint, PACS, sous certaines conditions frères et soeurs.

Quelques exceptions fiscales

Certaines circonstances permettent d’effectuer des retraits sur l’assurance tout en bénéficiant d’une exonération d’impôt sur le revenu : licenciement, mise en retraite anticipée, invalidité ou encore liquidation judiciaire.


Tout investissement comporte des risques. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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